La thématique de ce billet est dans la suite logique de la transparence et de l’expérience en tant qu’entrepreneure que nous souhaitons mettre en avant dans cette chronique.
Ceci est propre à l’agence et n’est donc pas par conséquent le même ressenti pour d’autres entreprises ou entrepreneurs. Une façon de vous faire vivre et voir la vie entrepreneuriale de l’intérieur.
Dans le premier billet, j’ai souhaité mettre en avant l’entrepreneurE versus la maternité, ici, dans cette deuxième intention l’évolution de l’entreprise individuelle que j’ai créé il y a plus de 8 ans m’appelle à parler de son évolution et du passage au pluriel.
L’entreprise s’est transformée en peu de temps d’un projet au singulier à un projet au pluriel par le levier que nous appelons : l’équipe.
Je me souviendrais toujours de ce bon en avant aussi palpitant que stressant en 2020 : l’arrivée d’un premier apprentissage à l’agence ( poke Pauline ). Une expérience qui m’a porté et beaucoup amené.
L’entreprise se conjuguait pour la première fois autour de deux personnes, dépassant l’individualité. Apprendre le management, le lâcher prise, déléguer, faire confiance, accepter que cela ne soit pas fait de la même manière que si nous l’avions fait tout seul par nos propres moyens. Ces apprentissages ne sont pas à prendre pour acquis, du moins je ne les prends pas comme tels. Même à aujourd’hui alors que depuis de nouvelles personnes ont rejoint l’aventure et que nous sommes désormais 8, ce sont des exercices de tous les jours. Chaque expérience est unique, je fais des erreurs, mais quel être humain n’en fait pas ?
Cela fait cliché et bateau la phrase : » on apprend de nos erreurs », et pourtant c’est tellement vrai !
Au fur et à mesure des années, les expériences affinent ce que je souhaite pour l’avenir de l’entreprise, et à contrario ce que je ne souhaite plus.
Indirectement je pense que c’est aussi cela, autant le négatif que le positif qui anime une réelle âme d’entrepreneur, puisque c’est ce qui nous amène à nous dépasser.
Rebondir, se relever, se faire violence pour s’en sortir et surtout EVOLUER.
Conjuguer au pluriel à transformé une prestataire de services (moi) en une agence (nous). Une responsabilité stressante on ne va pas se le cacher, mais une responsabilité en accord avec mes valeurs de partage et ma volonté de ne pas être seule.
L’échange est une force, les compétences et la montée en compétence également, à plusieurs une équipe peut s’appuyer les uns sur les autres. Il faut juste prendre conscience des forces et des faiblesses de chacun, les reconnaître mais également les pardonner. Sinon, je lance le défi
à qui conque d’entre vous qui me trouve un homme ou une femme parfaite ?
Que serait la perfection ? C’est indéfinissable et je ne suis même pas sûre de vouloir la définir car la perfection n’est pas, pour moi un but. Acceptons les défauts d’autrui, collaborateurs, salariés, employeurs, clients et adaptons nous à l’individualité de chacun pour en faire une force collective au pluriel.
Oui j’ai des doutes quand je regarde vers le futur mais j’ai également des certitudes quand je tiens compte du passé, et pour rien au monde je reviendrais au singulier, le pluriel me satisfait et c’est dans cette direction conjuguée avec des S que je souhaite continuer.
….pour finir sur une expression, signature premier degré qui me caractérise certain diront ( j’avoue un faible pour les expressions courantes ) :
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !